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  • Photo du rédacteurLaurent Adamowicz

La force......


J’ai toujours considéré la force comme quelque chose qui permet de tout endurer, comme quelque chose qui permet de faire croire autour de soi que nous sommes en mesure de tout prendre à la gueule. À la limite, cette force n’est rien de plus qu’une armure.

Et il est même possible de laisser tellement de nous au fil du temps, que plus rien n’est présent sous cette armure. Et malgré cela, les gens autour voient cette armure et pensent que nous sommes forts. Mais la vérité c’est qu’il ne restait pas grand-chose sous cette armure, le jour où nos chemins se sont croisés. D’une certaine façon, je pensais même qu’il ne restait déjà plus rien de moi. Est-ce que j’étais un mort en sursis ? Un mort- vivant ? Probablement. Probablement que c’était cette même armure qui me permettait de tenir encore debout. Sans elle, je m’effondrais.

C’est facile d’encaisser les coups.

C’est facile de garder un visage de marbre.

C’est facile de soutenir le regard sombre de l’adversité.

C’est facile de ne pas pleurer, de garder son œil sec.

C’est facile de rire à la gueule du diable. Alors que la douleur est parfois sourde, parfois violente, parfois brûlante, parfois brutale, souvent tout cela en même temps. Et dans ces moments d’extrême tension, alors que toutes les fibres de notre corps sont tendues à un point tel que même le froissement d’une plume pourrait nous faire éclater en des milliers de morceaux, cette armure que nous appelons "force" est alors la seule chose qui nous empêche de céder à cette douleur incommensurable et de casser en deux.

Je m’étonne toujours, même après toutes ces années, de ne pas avoir eu plus de difficulté que ça à endurer tous ces coups, certes j'ai parfois été lâche, impulsif, fait des choses sans même réfléchir aux conséquences...

Ça m’a certainement ralenti, ça m’a certainement engourdi à force de devoir tout endurer sans plier...

Pourtant tant de fois j'ai voulu tout lâché, tout abandonné...

J’étais comme un mécanisme de montre déréglé… Impossible de savoir s’il serait possible de repartir une fois à l’arrêt.

Et puis, tu es apparue, un soir de septembre. Je pense que mutuellement, nous avons tout de suite cherché à nous aider l’un l’autre... tenté de combler un vide en nous...

Tout simplement parce que c’est pour cette raison qu’il reste si peu de nous sous ces armures. Parce que c’est ce que nous avons toujours fait. Subir les assauts incessants pour que d’autres puissent échapper à cela. Dans quel but, pourquoi, je ne saurais le dire.

Alors, lorsque tu t’es interposée pour faire barrage de ton armure, ton armure étincelante, j’ai su que ma vie ne serait jamais plus la même.

Depuis ce jour, celui où nos chemins se sont croisés, je reviens à la vie. Le peu qui subsistait de moi grandit d’un jour à l’autre grâce à toi. Et alors qu’il y a quelques jours, quelques mois à peine j’étais un mort en sursis, aujourd’hui tu fais partie de moi et ça rends plus fort chaque jour.

Je comprends aujourd’hui que la vraie force, ce n’est pas de sacrifier son âme jusqu’à ce qu’il ne subsiste rien. C’est surtout de savoir accepter ses propres limites, et de laisser entrer dans sa vie l’aide et le support de personnes qui comptent vraiment.


Tu es cette personne, toi ma flamme jumelle. Avec toi, je me sens invincible ! Avec toi, je me sens désormais au bon endroit ! Merci d’être Toi pour Moi.


Pour Elena ❤️

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