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  • Photo du rédacteurLaurent Adamowicz

La dépression


Je vis du jour au jour

je ne ressens plus rien,

je ne ris plus,

Je ne me dispute plus,

Je ne m'énerve plus

Le stresse pour des riens,

Je me pose des questions,

trop de questions,

je me cache dans un p'tit coin serré

et je commence à pleurer,

une lame avec de sang dans ma main,

du sang sur mon bras,

je ne ressens plus la douleur,

je la vois et je l'ai dans la tête,

Je pense sans cesse à la mort,

dois-je me suicider pour sortir de cette dépression interminable,

j'essuie le sang, je vais me laver,

je vais me coucher mais j'arrive pas à m'endormir,

je repense au passé,

à ce que j'ai vu vécu,

Je fais le point sur ma vie

Je revois toutes ces choses dont je ne suis pas fière,

toutes ces horreurs, tout se noire dans ma tête, tout ce noir partout,

je recommence à pleurer et je pense aux gens que j'ai dans ma vie,

me disant que je ne peu pas lâcher prise.

Je ressens toute la peur,

sans avoir peur du mal,

sans avoir du mal,

je m'endors dans le noir dans la dépression.

Je me réveille toujours sans sourire,

sans espoir, je me prépare en regardant mon bras, en le touchant,

toutes ces marques que je dois dissimuler.

Vous, voyant ses marque indelible sur mon bras, dans mon cœur,

Que puis-je vous dire à par que je suis désolé, je suis désolée, je suis incontrôlable, pas de sentiments, pas d'émotions,

je m'assois et repense à tout cela...

en fouillant dans mes poches,

je trouve cette lame,

Je m'isole de nouveau,

je recommence à pleurer

Au lieu de choisir celle que j'aime,

Au lieu de choisir cette aide,

je choisi la lame,

je la pose sur ma peau

Et je sens cette chaleur qui me transperce la peau.

Cette douleur qui est à la fois délivrance,

Seule mon âme hurle

Lame aiguisée,

Âme blessée,

Goutte de sang,

Couteau tranchant,

La douleur mais sans peur,

Douceur ôtée,

Amour volé,

Donne place à la glace...



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